loi Lemoine : qu’est-ce qui va changer le 1er septembre 2022 ?
Pour tous ceux qui ont fait une demande de crédit, l’assurance prêt immobilier est un besoin. Tous les contrats seront éligibles à la résilience infra-annuelle à compter du 1er septembre 2022.
Vous voulez vous engager dans certaines économies en cette période de forte inflation, n’est-ce pas ? Tous les emprunteurs pourront modifier leur assurance emprunteur à compter du 1er septembre 2022, sans attendre l’anniversaire de leur contrat. La résilience est dite « infra-annuelle ». Elle s’applique désormais à tous les contrats, quelle que soit leur échéance de signature, et est en vigueur pour les nouveaux contrats depuis le 1er juin dernier. Rien de plus simple que de changer d’assurance emprunteur. Dès que vous avez choisi le contrat idéal, vous devez envoyer un courrier à votre banque, qui dispose d’un délai de 10 jours pour vous répondre. Elle vous fournira l’avenant au contrat qui devra être remis au nouvel assureur. Pour en savoir plus, consultez sans tarder notre dossier :
Selon le site Assurance Banque Epargne Info Service de la Banque, l’établissement prêteur « exigera quasi systématiquement que l’emprunteur s’assure : contre les risques de Decès et de Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA) en cas de investissement ; contre les risques de Decès, d’Invalidité et d’Incapacité de Travail (ITT), ou de Perte d’emploi en cas
Comment fonctionne l’assurance d’un prêt immobilier ?
Théoriquement, l’achat d’une police d’assurance hypothécaire n’est pas obligatoire, mais en pratique, l’institution du prêteur peut forcer l’emprunteur à faire un tel achat. D’une manière générale, l’assurance emprunteur couvre les risques de décès ou de codécès de l’emprunteur, de maladie ou d’invalidité temporaire ou permanente de l’emprunteur suite à un accident, et de perte d’emploi.
En règle générale, l’institution financière fournira à l’emprunteur sa propre assurance hypothécaire. Toutefois, s’il trouve celui de sa banque trop cher, il est libre d’en choisir un autre et de procéder à ce que l’on appelle une délégation d’assurance. A la condition que le contrat sur lequel il dépose finalement son retrait présente le même niveau de garantie que celui émis par l’établissement prêteur. Il est primordial que l’emprunteur puisse évaluer les nombreuses options d’assurance prêt hypothécaire qui s’offrent à lui.
Depuis le 1er octobre 2015, les banques sont tenues de fournir à chaque emprunteur et coemprunteur un document standardisé reprenant les principales caractéristiques de l’assurance qu’ils proposent, comprenant notamment le coût de l’assurance sur la durée du prêt en euros et le détail des garanties minimales que le prêteur exige pour obtenir cette assurance. Si l’emprunteur accepte la garantie bancaire et s’aperçoit ensuite qu’elle est chère par rapport à ce que propose la concurrence, il peut décider de changer d’avis. Il est crucial de bien sélectionner votre assureur et d’analyser vos options car le coût de votre assurance prêt immobilier pourrait représenter plus de 30 % du coût global de votre prêt immobilier.
Quand commence l’assurance d’un prêt hypothécaire?
A compter de la date d’effet indiquée sur le contrat de prêt, l’emprunteur est protégé par les garanties qui y figurent. Par conséquent, plutôt que la date à laquelle le contrat a été signé, elle marque la date à laquelle il entre en vigueur.
Quel est le prix d’une assurance prêt immobilier ?
Il est important de savoir que les taux d’intérêt des prêts d’assurance hypothécaire peuvent varier considérablement. Ils dépendent de la politique de l’organisme, mais surtout de l’âge et de l’état de santé des emprunteurs, ainsi que des risques couverts.
Quel est le calcul de l’assurance prêt immobilier ?
Le montant du capital emprunté sert à déterminer le coût de l’assurance prêt immobilier que propose l’établissement prêteur. Le taux de l’assurance emprunteur reste modifié pendant toute la durée du crédit. Il suffit de multiplier le taux d’assurance emprunteurs par le capital emprunté pour obtenir les mensualités moyennes d’une assurance de prêt immobilier, puis de diviser le résultat par 12.
Exemple : Si le taux du prêt assurance crédit immobilier est de 0,42% pour un prêt en capital de 250.000€, la mensualité due à l’assurance emprunteur sera de 87,5€ (250.000€ x 0,42% / 12 = 87,5€). En cas de délégation d’assurance, le montant du capital encore dû sert à calculer les mensualités dues et, par conséquent, le coût de l’assurance de l’emprunteur.
De ce fait, la mensualité est recalculée annuellement selon un plan d’amortissement, et son montant est dégressif. L’idéal est d’utiliser l’un des nombreux simulateurs en ligne afin d’arriver à un calcul d’assurance prêt immobilier proche de la réalité. Donnez à la calculatrice le montant, la durée et le taux d’intérêt du prêt, et elle vous proposera un autre taux d’assurance que vous pourrez modifier. Le simulateur calcule instantanément e
Le montant des mensualités ainsi que les spécificités du remboursement de l’assurance.
Remboursement assurance prêt immobilier : comment ça marche ?
En raison de la difficulté à estimer les risques couverts par l’assurance prêt immobilier, les assureurs surestiment le montant des primes d’assurance, ce qui se traduit par une augmentation du coût de l’assurance et in fine du coût total du prêt hypothécaire. Cependant, la loi donne la possibilité aux emprunteurs de demander le remboursement partiel de la prime d’assurance payée à la fin de chaque année si la mise en œuvre des garanties contractuellement exigées n’est pas requise. Sans tenir compte du fait que les compagnies d’assurance fixent les primes, ce qui leur rapporte des intérêts. La loi prévoit que les paiements d’intérêts effectués de cette manière seraient également partiellement restitués aux emprunteurs. Le problème est que bien que les assureurs retournent les fonds aux banques pour les emprunteurs, ces institutions ne les distribuent pas. Pour les prêts immobiliers, 40 % du montant des primes d’assurance doivent être reversés aux emprunteurs, soit, en moyenne, 3 021 euros par emprunteur pour les prêts contractés entre 1996 et 2012.
Une circonstance qui a poussé l’UFC-Que Choisir à assigner en justice les grandes banques françaises en 2007. Laissant l’association en avoir la justification, le Conseil d’État a rendu une décision le 23 juillet 2012. Cependant, il ne précise pas expressément que l’assurance de l’emprunteur est éligible au remboursement des primes d’assurance payées par les emprunteurs. Par ailleurs, il n’est pas précisé s’il s’agit de contrats d’assurance vie collective en cas de décès. Cela donne carte blanche aux banques pour interpréter la décision de 2012 en leur faveur. En pratique, il est donc assez difficile de reconnaître sa dette en adressant une demande individuelle à sa banque. Pour cette raison, la société ActionCivile a lancé une action en justice collective en 2014, que la loi Hamon a rendue autorisée à condition qu’au moins 100 000 pétitionnaires la signent. L’événement en question a attiré plus du double de ce nombre : 215 148.
De plus, un assuré a le droit de demander en tout temps le remboursement de ses prestations d’assurance prêt hypothécaire. Trois conditions doivent être remplies pour que cela se produise :
- Les surprimes appliquées par l’assurance n’auraient pas dû servir à rembourser les frais mensuels du crédit suite à une erreur.
- Le prêt doit avoir été consenti entre 1996 et 2005 pour un prêt immobilier.
- Dans les deux ans après la fin du prêt immobilier, une demande de remboursement doit être faite.
Il existe deux manières de rembourser son assurance de prêt : soit tenter une action individuelle, soit une action collective organisée.
Comparateur d’assurance prêt immobilier, où en est la déclinaison ?
L’utilisation d’un outil de comparaison en ligne, comme ceux de Place des Finances, peut vous aider à sélectionner l’assurance la plus avantageuse. Certains outils de simulation tiennent compte de la possibilité de maladie ou de perte d’emploi, ce qui, par exemple, n’intéresse pas toujours les employés.
Comment modifier mon assurance prêt immobilier ?
Les circonstances de changement d’assurance-crédit ont beaucoup évolué ces dernières années. Tout d’abord, la loi Hamon a permis aux emprunteurs de résilier l’assurance du prêteur à tout moment dans l’année suivant leur contrat de crédit en basculant vers un contrat alternatif offrant les mêmes garanties. Pour ce faire, l’emprunteur doit adresser à son assureur une simple lettre de résiliation, de préférence avec accusé de réception, au plus tard 15 jours avant la fin de la période de 12 mois.
Puis le législateur a instauré une disposition permettant la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur à leur date anniversaire par le biais de la loi de 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite loi Sapin 2. Toutefois, cette action a été condamnée par le Conseil Constitutionnel. Sénateurs et législateurs se sont réunis le 17 janvier en panel mixte et ont adopté l’échéancier annuel de remboursement de l’emprunt (amendement Bourquin). Ainsi, pour les offres de crédit faites après le 22 février 2017, l’emprunteur pourra réaffirmer l’assurance de la banque même après la première année en adressant une réaffirmation à son assureur au moins deux mois avant l’échéance et en précisant la date d’effet du nouveau contrat d’assurance que l’établissement prêteur a approuvé.
Une disposition qui devait s’appliquer à tous les contrats de prêt à compter de janvier 2018. C’était toutefois sans compter les institutions financières qui avaient saisi le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel à l’été 2017 pour tenter d’obtenir l’agrément. de l’extension à l’ensemble des contrats. Cependant, le 12 janvier 2018, le Conseil constitutionnel a décidé de soutenir la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur, validant cette option pour tous les contrats. Depuis lors, les emprunteurs ont la possibilité de remplir une délégation d’assurance même des années plus tard.