Premier achat immobilier : investissement locatif ou résidence principale ?
Le premier investissement immobilier est le plus souvent l’achat d’une résidence principale. Si c’est le cas de la majorité des francophones, certains s’intéressent d’abord à l’investissement local.
Laquelle des deux options dois-je choisir ?
Pour les Français, l’immobilier conserve de la valeur. En effet, une analyse révèle que 86% des Français préfèrent l’immobilier comme option de placement à la bourse (6%) et à l’assurance-vie (4%). Parmi les intéressés, 29 % sont « animés par le désir de s’assurer une source de revenu complémentaire », 28 % travaillent à la constitution d’un patrimoine en vue de la retraite et 21 % planifient leur succession.
Une autre étude récente a révélé que 76 % des Français estiment qu’avoir le statut de propriétaire est indispensable avant de prendre sa retraite, et 44 % pensent qu’on n’a pas vraiment réussi dans la vie s’ils le font. ne pas.
Cependant, dans certaines métropoles, des prix trop élevés rendent difficile l’accès à la propriété. Afin de résoudre le problème, certains se tournent aujourd’hui vers l’investissement local avant d’acheter leur résidence principale. On assiste à une véritable explosion. Les jeunes professionnels veulent profiter de l’investissement immobilier mais manquent de ressources pour le faire. Alors, qu’est-ce qui est le mieux pour un premier achat immobilier : une résidence principale ou un bien localisé ?
Acheter ou louer votre résidence principale ?
Les avantages de la résidence principale
L’objectif principal de la majorité des gens est de posséder une résidence principale. Dans de nombreuses villes, il est souvent plus avantageux financièrement de posséder que de louer. Contrairement au bail, une fois le crédit immobilier remboursé, le bien devient vôtre. De plus, il est plus simple de s’imaginer dans un espace que l’on peut personnaliser selon ses goûts.
Par ailleurs, selon Manuel Ravier, directeur général d’Investissement-Locatif.com, « les banques ont toujours eu plus de flexibilité pour financer les résidences principales même avec le nouvel octroi du crédit immobilier à partir du 1er janvier ». L’une des façons pour eux de se « détacher » de leurs clients passe par la localisation de leurs revenus. Et même si les taux d’intérêt immobilier augmentent, ils restent assez attractifs.
L’investissement locatif pour rester mobile
Quand on signe son premier CDI, sa vie est encore mouvementée. Si vous achetez votre résidence principale, vous le ferez probablement à moyen terme. On est plus mobile en termes d’emploi entre 20 et 35 ans, selon Manuel Ravier. Dans les premières années de votre carrière professionnelle, le fait de rester sur place peut faciliter votre déménagement en cas d’opportunité professionnelle ou de changement dans votre situation familiale.
De plus, les premiers emplois se trouvent fréquemment dans les grandes villes avec des prix élevés ou extrêmement élevés. Un exemple évident est celui de Paris, où le prix moyen au pied carré, selon les notaires, est de 10 600 euros. Pour près de 200 000 euros, vous pouvez devenir propriétaire d’un appartement de 20 pieds carrés. Une surface qui convient si vous vivez seul, mais vos besoins peuvent changer rapidement selon votre scénario. Il sera donc plus simple et moins coûteux d’investir dans un emplacement et d’avoir ensuite accès à une résidence principale adaptée à vos besoins.
L’investissement locatif pour financer votre résidence principale
« L’investissement locatif permet de se constituer un patrimoine immobilier et de se procurer des revenus complémentaires pour la retraite », explique Manuel Ravier. Mais avant de commencer à planifier votre retraite, l’investissement local dans l’immobilier pourrait être un bon moyen de gagner plus d’argent pour couvrir la contribution de 10 % requise maintenant pour votre future résidence principale. La durée de détention envisagée par un bien situé est de cinq ans minimum. Si vous vendez votre maison afin de refinancer votre résidence principale (en supposant que vous n’êtes pas déjà propriétaire d’une résidence principale), le bénéfice excédentaire est totalement exonéré d’impôt. Parce que c’est une charge mentale, les gens ont tendance à rapporter des investissements locaux par rapport au bien seul puisque le propriétaire n’en profite pas.