Crédit immo : sera-t-il plus facile d’emprunter après le 1er octobre prochain ?
Le taux d’usure
Le taux d’intérêt maximum auquel les banques prêteront sera mis à jour le 1er octobre, malgré le fait que de nombreuses demandes de crédit immobilier sont rejetées à cause de ce taux. Et certains rapports mentionnent un écart important.
Les prêteurs hypothécaires s’organisent pour faire pression sur la Banque de France. L’un des principaux syndicats professionnels, le Syndicat des intermédiaires de crédit, demande une manifestation ce mardi matin prochain devant l’établissement.
Objectif : persuader la Banque de France, qui doit effectuer un paiement en moins de deux semaines, de relever suffisamment le taux d’intérêt pour permettre le déblocage de plusieurs demandes de crédit en attente. Et sur la base de nos conclusions, il est possible que les avocats, les banquiers, les notaires et les professionnels de l’immobilier reçoivent finalement une agréable surprise.
Une chose est sûre : le 1er octobre, tous les acteurs de l’immobilier recevront un coup d’oxygène. Mais il y a quelques jours à peine, des professionnels du secteur, notamment des avocats, exprimaient des doutes sur une augmentation significative du taux de chômage. Par ailleurs, la Banque de France a déclaré qu’elle ne modifierait pas sa méthode de calcul. Quelle que soit la situation, tout le monde anticipe la baisse du taux d’intérêt que décidera la Banque de France. Ce taux maximum auquel les banques sont autorisées à prêter n’augmente pas aussi rapidement que les taux du marché, ce qui pousse de nombreux ménages à faire défaut sur leur dette.
3% ou moins ?
Ce taux d’assurance, qui tient compte du taux d’emprunt ainsi que des frais d’assurance et de dossier, a été plafonné à 2,57 % au cours des trois derniers mois pour les prêts hypothécaires d’une durée de 20 ans ou plus. Il devrait cependant augmenter significativement le mois prochain. La Banque de France s’étant dite satisfaite de la formule mathématique, il semblerait que cette formule puisse être modifiée en tenant compte de statistiques plus récentes ou plus anciennes. Pour rappel, le taux d’utilisation est déterminé chaque trimestre à partir des taux d’effectifs médians constatés au cours du trimestre écoulé, majorés d’un tiers. Il pourrait y avoir une baisse du marché en cas de forte hausse des taux, comme c’est le cas depuis plusieurs mois.
Selon une source fiable et proche de l’institution, le prochain taux de chômage pourrait atteindre 3 %. Une autre source fiable confirme qu’une hausse allant jusqu’à 45 points de base (0,45 point de pourcentage) est attendue. Ce qui nous amènerait alors à 3,02 %. Nous dépasserions donc ce seuil symbolique de 3 %. C’est bien mieux que ce que les professionnels de l’immobilier actuels avaient prévu.
Selon un avocat, à un tel niveau, il n’y aurait essentiellement pas de refus de prêt fondés sur le risque de crédit étant donné les taux que les banques pratiquent déjà. En tout cas, au début. En raison des politiques des banques centrales et de la persistance de l’inflation, les banques vont inévitablement continuer à croître.