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Reconfinement : Quelles conséquences sur l’immobilier?

Quelles sont les conséquences du reconfinement sur le marché de l'immobilier

On nous pose souvent la question de savoir si le reconfinement a un impact sur le marché de l’immobilier. Sur l’assurance emprunteur c’est sûr car les propriétaires cherchent à faire des économies simples rapides et efficaces !

Je vous ai trouvé 2 vidéos intéressantes qui font un petit exposé de la situation actuelle.

Le coronavirus n’épargne pas le secteur de l’immobilier. Le marché montre des signes de faiblesse à cause des agences fermées et des visites interdites. Les conditions de crédit se sont également durcies. Cette situation va-t-elle durer ? – L’édito Eco de Nicolas Doze, du lundi 9 novembre 2020, sur BFMTV.

Le contexte social et économique est désormais marqué au fer rouge de la pandémie de Covid-19. Si dans sa composante résidentielle, l’immobilier ne parait pas trop affecté, il semble que celui-ci n’échappera pas à l’altération profonde de nos interactions, de nos comportements, de nos usages sociaux. Cependant, selon certains tels que Patrick Artus, le facteur qui modèlera la tendance des prix immobiliers en l’emportant sur tous les autres, sera la fabuleuse création monétaire orchestrée par la BCE : l’excès de monnaie créé se portera sur les actifs et les fera flamber. Autrement dit, la vraie menace à moyen-terme serait la constitution d’une gigantesque bulle immobilière. Nous avons demandé à Pierre Sabatier quel crédit il accordait à ce scénario d’envolée des prix immobiliers dans le résidentiel et l’avons en outre interrogé sur les perspectives des différents segments de l’immobilier d’investissement (commerces, bureaux, hôtellerie, santé), et des véhicules (Foncières cotées, SCPI) qui permettent de s’y exposer.

Crédit immobilier : Peut on changer l’assurance du prêt ?

On changer ou prendre une assurance de prêt externe à la banque

Quand vous souscrivez un prêt immobilier, l’assurance n’est pas obligatoire, mais l’établissement prêteur peut l’exiger, en particulier pour les risques liés au décès et à l’invalidité. Vous n’êtes toutefois pas obligé(e) d’accepter l’assurance proposée par le prêteur. Retour sur les possibilités qui s’offrent à vous.

Libre choix de l’assurance emprunteur lors de la signature du prêt

L’établissement prêteur peut demander à son client de souscrire une assurance emprunteur. L’information sur le caractère obligatoire ou facultatif de l’assurance doit être précisé, dès l’offre préalable de crédit.

La banque peut proposer un contrat avec un assureur partenaire, mais vous restez libre de vous adresser à l’assureur de votre choix.

Possibilité de résilier l’assurance d’un prêt immobilier en cours

Durant l’année suivant la signature de votre contrat, vous pouvez le résilier en adressant un courrier recommandé (de préférence avec accusé de réception) à votre assureur, au plus tard 15 jours avant le terme des 12 mois. La résiliation doit néanmoins être acceptée par votre prêteur.

Après la 1re année, vous conservez la possibilité de résilier le contrat chaque année, en adressant un courrier en recommandé à votre assureur au moins 2 mois avant la date d’échéance. Vous devez indiquer à l’assureur la date de prise d’effet du nouveau contrat d’assurance accepté par votre organisme prêteur.

Problème de santé : quelles alternatives pour garantir son prêt ?

La convention AERAS (« S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé ») doit faciliter l’accès à l’assurance et à l’emprunt des personnes ayant ou ayant eu un problème de santé.

Vous pouvez rechercher un autre contrat d’assurance que celui proposé par l’organisme de crédit. Ce dernier est tenu de l’accepter si l’assurance offre un niveau de garanties équivalent à celui de la banque. Cela ne peut pas entraîner d’augmentation du taux de crédit.

Si vous n’avez pu obtenir une assurance pour garantir votre prêt ou que les garanties proposées sont insuffisantes, vous pouvez rechercher une garantie alternative comme par exemple : 

  • le cautionnement : une personne solvable, appelée « la caution » s’engage vis-à-vis de la banque à rembourser le prêt au cas où l’emprunteur ne le rembourserait pas ;
  • le nantissement d’un capital (par exemple, un contrat d’assurance vie) 
  • une hypothèque sur un bien immobilier dont vous êtes déjà propriétaire.

L’organisme de crédit apprécie la valeur de cette garantie alternative.

 

Afin de dissiper tous les doutes cet article vient du site du gouvernement dans la rubrique Economie : vous pouvez le consulter ici.