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Crédit immobilier : forte baisse des taux pour cette fin d’année 2020

Baisse des taux de crédit immobilier

En cette fin d’année, le marché immobilier à cause de la crise sanitaire tourne au ralenti. Pour gagner de l’argent, les banques doivent absolument prêter de l’argent et pour attirer de nouveaux clients (comme tout autre commerçant !) elle doit baisser ses taux d’emprunt pour le crédit immobilier.

La baisse des taux de crédit immobilier atteint 0.15 points à 0.20 points pour certaines durées pour les profils emprunteurs « Bon » et « Très bon ». La baisse est en revanche plus faible pour les profils « Excellent ».

Ce qu’il faut retenir, c’est que les banques continuent d’être hyper sélectives sur les profils des clients auxquels elles vont octroyer un crédit. La crise sanitaire a mis pas mal de lacunes en avant.

Moyenne des taux pour l'assurance emprunteur

Avec une concurrence de plus en plus féroce autour de l’assurance emprunteur, les détenteurs de crédits immobiliers peuvent faire de belles économies en renégociant.

Pourquoi changer d’assurance de prêt

Pourquoi faut-il changer votre assurance de prêt immobilier?

Le constat que l’on peut tirer à l’heure d’aujourd’hui, c’est que les clients reçoivent de plus en plus cette information du changement de leur assurance de prêt immobilier qui peut leur faire économiser en moyenne 15 000 euros sur la durée totale de leur crédit.

C’est une excellente nouvelle pour l’emprunteur car il va pouvoir dégager chaque mois de la trésorerie en diminuant son taux d’endettement grâce à l’assurance emprunteur.

Même si à l’heure actuelle c’est d’une simplicité enfantine de changer ou de souscrire son assurance emprunteur, nous mettons un point d’honneur en tant que courtier de bien conseiller nos clients sur les garanties de chaque contrat en fonction de leur profil.

Une économie c’est bien mais avec de bonnes garanties c’est encore mieux !

Pour résumer cette introduction de manière simple : Utiliser un comparateur d’assurance de prêt, c’est chercher une couverture identique pour un meilleur tarif. Trouver une assurance de crédit qui vous fait économiser en moyenne 15 000 euros c’est déjà très bien !

Quelles sont les possibilités pour changer d’assurance emprunteur?

  • La Loi Hamon qui permet de changer d’assurance dès la signature de l’offre de prêt immobilier et sur les 12 premiers mois;
    Attention les 12 mois commençant à courir à compter de la signature de l’offre de prêt et non à compter de votre signature chez le notaire ou bien encore du paiement de votre première échéance d’emprunt ;
  • L’Amendement Bourquin qui permet de changer tous les ans à date anniversaire. Cette date anniversaire est équivalente à la date de signature de votre offre de prêt initiale. Comme pour la Loi Hamon c’est cette date qui est à retenir. À noter qu’un préavis de 2 mois est nécessaire.
Reconfinement : Quelles conséquences sur l’immobilier?

Quelles sont les conséquences du reconfinement sur le marché de l'immobilier

On nous pose souvent la question de savoir si le reconfinement a un impact sur le marché de l’immobilier. Sur l’assurance emprunteur c’est sûr car les propriétaires cherchent à faire des économies simples rapides et efficaces !

Je vous ai trouvé 2 vidéos intéressantes qui font un petit exposé de la situation actuelle.

Le coronavirus n’épargne pas le secteur de l’immobilier. Le marché montre des signes de faiblesse à cause des agences fermées et des visites interdites. Les conditions de crédit se sont également durcies. Cette situation va-t-elle durer ? – L’édito Eco de Nicolas Doze, du lundi 9 novembre 2020, sur BFMTV.

Le contexte social et économique est désormais marqué au fer rouge de la pandémie de Covid-19. Si dans sa composante résidentielle, l’immobilier ne parait pas trop affecté, il semble que celui-ci n’échappera pas à l’altération profonde de nos interactions, de nos comportements, de nos usages sociaux. Cependant, selon certains tels que Patrick Artus, le facteur qui modèlera la tendance des prix immobiliers en l’emportant sur tous les autres, sera la fabuleuse création monétaire orchestrée par la BCE : l’excès de monnaie créé se portera sur les actifs et les fera flamber. Autrement dit, la vraie menace à moyen-terme serait la constitution d’une gigantesque bulle immobilière. Nous avons demandé à Pierre Sabatier quel crédit il accordait à ce scénario d’envolée des prix immobiliers dans le résidentiel et l’avons en outre interrogé sur les perspectives des différents segments de l’immobilier d’investissement (commerces, bureaux, hôtellerie, santé), et des véhicules (Foncières cotées, SCPI) qui permettent de s’y exposer.

Crédit immobilier : Peut on changer l’assurance du prêt ?

On changer ou prendre une assurance de prêt externe à la banque

Quand vous souscrivez un prêt immobilier, l’assurance n’est pas obligatoire, mais l’établissement prêteur peut l’exiger, en particulier pour les risques liés au décès et à l’invalidité. Vous n’êtes toutefois pas obligé(e) d’accepter l’assurance proposée par le prêteur. Retour sur les possibilités qui s’offrent à vous.

Libre choix de l’assurance emprunteur lors de la signature du prêt

L’établissement prêteur peut demander à son client de souscrire une assurance emprunteur. L’information sur le caractère obligatoire ou facultatif de l’assurance doit être précisé, dès l’offre préalable de crédit.

La banque peut proposer un contrat avec un assureur partenaire, mais vous restez libre de vous adresser à l’assureur de votre choix.

Possibilité de résilier l’assurance d’un prêt immobilier en cours

Durant l’année suivant la signature de votre contrat, vous pouvez le résilier en adressant un courrier recommandé (de préférence avec accusé de réception) à votre assureur, au plus tard 15 jours avant le terme des 12 mois. La résiliation doit néanmoins être acceptée par votre prêteur.

Après la 1re année, vous conservez la possibilité de résilier le contrat chaque année, en adressant un courrier en recommandé à votre assureur au moins 2 mois avant la date d’échéance. Vous devez indiquer à l’assureur la date de prise d’effet du nouveau contrat d’assurance accepté par votre organisme prêteur.

Problème de santé : quelles alternatives pour garantir son prêt ?

La convention AERAS (« S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé ») doit faciliter l’accès à l’assurance et à l’emprunt des personnes ayant ou ayant eu un problème de santé.

Vous pouvez rechercher un autre contrat d’assurance que celui proposé par l’organisme de crédit. Ce dernier est tenu de l’accepter si l’assurance offre un niveau de garanties équivalent à celui de la banque. Cela ne peut pas entraîner d’augmentation du taux de crédit.

Si vous n’avez pu obtenir une assurance pour garantir votre prêt ou que les garanties proposées sont insuffisantes, vous pouvez rechercher une garantie alternative comme par exemple : 

  • le cautionnement : une personne solvable, appelée « la caution » s’engage vis-à-vis de la banque à rembourser le prêt au cas où l’emprunteur ne le rembourserait pas ;
  • le nantissement d’un capital (par exemple, un contrat d’assurance vie) 
  • une hypothèque sur un bien immobilier dont vous êtes déjà propriétaire.

L’organisme de crédit apprécie la valeur de cette garantie alternative.

 

Afin de dissiper tous les doutes cet article vient du site du gouvernement dans la rubrique Economie : vous pouvez le consulter ici.

 

Crédit immobilier et taux d’usure : comment le calculer?

Crédit immobilier : comment calcule t'on le taux d'usure ?

Avec des taux d’emprunt de plus en plus bas, le taux d’usure devient une problématique pour de nombreux épargnants. La plupart doivent trouver une assurance de prêt la moins chère possible afin de passer. Les banques nous envoient (quand ca les arrange bien sûr !) leurs clients afin qu’on leur trouve la meilleure offre d’assurance emprunteur.

Qu’appelle t’on taux d’usure?

Le taux (ou le seuil) de l’usure est le taux annuel effectif global (TAEG, anciennement TEG) maximal auquel un prêt peut être accordé. Un prêt est considéré comme usuraire lorsqu’il est consenti à un TAEG qui excède du tiers le taux effectif moyen pratiqué au cours du trimestre précédent.

Le TAEG est le taux auquel on se réfère pour apprécier si une offre de crédit dépasse le seuil usuraire. Il comprend :

  • le taux d’intérêt de base (ou taux nominatif),
  • les fraiscommissions et rémunérations diverses (frais d’inscription, frais de dossier, par exemple),
  • et éventuellement des primes d’assurance emprunteur lorsqu’une assurance obligatoire est souscrite simultanément.

À quoi sert le taux de l’usure ?

La fixation d’un taux d’usure permet de protéger l’emprunteur contre des taux excessifs qui lui seraient proposés.

Des taux d’intérêt trop élevés pourraient placer l’emprunteur dans une situation financière difficile, et, à plus grande échelle, déstabiliser l’économie globale.

Le taux de l’usure joue donc un rôle de régulateur.

Comment calculer le TAEG ?

Nous vous mettons à disposition notre calculette afin que vous puissiez calculer facilement votre TAEG.

Quel est le taux d’usure actuel?

Pour connaitre le taux d’usure actuel en fonction du crédit que vous faites, vous pouvez retrouver ces différents taux sur le site de la Banque de France.

« Notre banque refuse que nous changions notre assurance du crédit immobilier »

"Ma Banque s'oppose à mon changement d'assurance de prêt immobilier ! "

C’est une première! L’UFC-Que Choisir a intenté une action en justice contre une banque, LCL en l’occurrence, accusée d’avoir empêché certains de ses clients de changer d’assurance-emprunteur, comme la loi le permet. L’association de consommateurs affirme avoir recueilli «une centaine de plaintes» à ce sujet de la part de clients qui dénoncent des mesures dilatoires visant à les décourager de changer d’assureur.

Parmi les méthodes les plus courantes, le silence de la banque alors que la loi lui impose, depuis 2010, de donner sa réponse à une demande de changement d’assurance, dans un délai de 10 jours. «Les clients attendent parfois plus d’un an et lorsqu’ils obtiennent une réponse positive, ils sont doublement prélevés pendant plusieurs mois. Le manque à gagner s’élève à plusieurs centaines d’euros», explique Gaëtan Dupin, juriste à l’UFC-Que Choisir. Le Figaro a, de son côté, reçu le témoignage de trois clients (voir ci-dessous).

Mais LCL n’est pas la seule banque dans ce cas-là. «Nous avons également reçu des plaintes de clients des autres principaux groupes bancaires. Nous sommes en train de les analyser et nous ne nous interdisons pas de lancer également une action de groupe contre eux», affirme Gaëtan Dupin.

Témoignages

Une quadragénaire, salariée, habitant dans les Yvelines (78)

«J’ai voulu changer d’assurance de prêt en mars dernier car j’en avais trouvé une plus intéressanteCe n’est qu’en mai que j’ai enfin reçu une réponse de la banque, pour me demander de mettre à jour le certificat d’adhésion de la nouvelle assurance, qui a été envoyé immédiatement à LCL.Puis il a fallu attendre à nouveau deux mois, jusqu’à fin juillet, pour que LCL vienne enfin me dire qu’ils avaient reçu ce document et enfin procéder au changement d’assurance.Au total, cela m’a coûté plus de 180€!»

Un salarié cadre, proche de la soixantaine, habitant dans les Bouches-du-Rhône (13)

«Je suis un client du Crédit Lyonnais (LCL) de longue date et j’estime que leur attitude à mon égard est inqualifiable. J’ai en effet changé d’assurance au cours de l’année dernière. Mais, entre ma demande de changement et sa prise en compte par LCL, un an a passé. Et dans son courrier, LCL précisait que la date à laquelle le changement aurait lieu serait 9 mois plus tard. C’est parfaitement scandaleux! Au total, je pense avoir perdu plusieurs centaines d’euros à cause de leur incurie.»

Un couple de trentenaires, cadre et profession libérale, habitant en Seine-Saint-Denis (93)

«Sur les conseils de notre courtier, mon mari et moi-même avons demandé à changer d’assurance-emprunteur juste après avoir pris notre prêt chez LCL, car il nous a expliqué qu’il faut le faire dans la première année (la loi Hamon permet à un emprunteur de résilier à tout moment son assurance lors de la première année, NDLR). Heureusement que nous nous y sommes pris très tôt, car la banque a mis presque deux mois pour accepter notre demande, en nous indiquant que nous recevrions prochainement un avenant de substitution». Le précieux document leur est finalement parvenu une dizaine de jours plus tard.

Que dit la loi sur le changement d’assurance emprunteur?

Depuis le 1er janvier 2018, les emprunteurs immobiliers peuvent changer d’assurance tous les ans. Plusieurs députés de la majorité et l’UFC-Que Choisir ont souhaité que la résiliation puisse se faire à tout moment. Mais le Parlement en a décidé autrement: vous devrez attendre un an pour vous tourner vers la concurrence.

Néanmoins, deux modifications ont été apportées: la date anniversaire de la résiliation devra être communiquée chaque année à l’emprunteur «sur un support papier ou durable (clés USB, courriers électroniques…), dès réception par le prêteur de cette offre signée et mentionnée sur toute documentation mise à la disposition de l’emprunteur et relative à son prêt (notamment l’offre de prêt)», comme le précise la loi (article 42 bis du projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique).

Un bémol: la banque pourra attendre jusqu’à 15 jours avant la date anniversaire du contrat (article L113-12-2 du code des assurances). Un délai jugé trop court par les associations de consommateurs pour effectuer les démarches nécessaires. Autre changement: si cette règle n’est pas respectée, les banques pourront désormais être sanctionnées financièrement: jusqu’à 15.000 euros ou 3000 euros si le prêteur est une personne physique.

Des baisses de 10% à 40%

Si la part de marché des banques reste très élevée (autour de 85%), la concurrence sur le marché de l’assurance de prêt s’est nettement améliorée depuis 2010, constate le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) dans son dernier rapport. «Les consommateurs sont les principaux bénéficiaires avec des tarifs réduits et des garanties renforcées», se félicite le CCSF qui note des baisses allant de 10% à 40%. «Lorsqu’ils y sont contraints, par des clients qui parviennent à faire valoir leur droit au libre choix de leur assurance, les établissements bancaires finissent par modérer leurs très importantes marges en s’alignant sur les prix des acteurs alternatifs», déclare l’assureur mutualiste Macif.

L’instance se fait aussi l’écho de «difficultés dans le processus de commercialisation» dues à «l’organisation interne des banques» et des carences «dans l’information transmise aux clients sur les conditions d’indemnisation et sur les produits proposés». Deux sujets pour lesquels le CCSF envisage d’organiser des séances de travail «dans l’année à venir».

Source : Boursorama

Crédit immobilier : une nouvelle baisse de taux en Octobre

Nouvelle baisse de taux pour les crédits immobiliers en Octobre

Après des baisses en septembre, les taux de crédit immobilier ont encore une fois chuté en octobre. Selon le baromètre mensuel de l’Observatoire Crédit logement/CSA, ils s’établissent à 1,21% en moyenne, contre 1,22% en septembre 2020. Plus précisément, ils s’élèvent à 1,02% sur 15 ans, 1,16% sur 20 ans et 1,42% sur 25 ans.

Depuis juillet, l’écart est encore plus saisissant. Le taux moyen des prêts immobiliers a ainsi reculé de près de 7 points de base. “A partir de juillet, les banques ont révisé leurs barèmes à la baisse pour soutenir la demande de crédits immobiliers sur des marchés toujours à la peine, malgré le rebond post-confinement”, analyse l’Observatoire.

Surtout, la durée moyenne des prêts s’est considérablement allongée, passant de 230 à 235 mois, soit le niveau “le plus élevé jamais constaté”, commente l’Observatoire. Elle a ainsi augmenté de près de 7 mois depuis mars. “Depuis juillet dernier, cet allongement des durées permet d’absorber les conséquences de la hausse des prix des logements. En effet, face à la hausse du coût des opérations, l’allongement des durées offre la possibilité de contenir le taux d’effort dans la limite de 33%, tout en restant à moins de 25 ans”, souligne Crédit Logement. Deux conditions qui ont été fixées en début d’année par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), présidé par le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Ce régulateur souhaitait ainsi freiner la production de crédit immobilier en France, estimant qu’elle pouvait alimenter la création d’une “bulle immobilière”.

Des crédits immobiliers en net reculs

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que résultats sont au rendez-vous… La part des clients les moins bien dotés en apport personnel diminue fortement et le nombre de prêts accordés est en net recul (-18%) par rapport à la même période l’année dernière. “En dépit d’un rebond de la demande constaté dès le mois de juin et largement alimenté par les projets mis en sommeil durant le confinement, le marché n’a pas retrouvé sa vigueur de 2019”, conclut l’Observatoire.

Une concurrence en marche, au bénéfice du consommateur

L’assurance emprunteur est un marché sur lequel la concurrence est en marche, ainsi que l’avait souhaité le législateur dès 2010. Ce bilan montre que les consommateurs en sont, aujourd’hui, les principaux bénéficiaires, avec notamment des tarifs réduits et des garanties renforcées, et que, de ce point de vue, l’objectif du législateur a été atteint :

  • la part des contrats alternatifs (internes distribués par les banques ou externes par l’intermédiaire de délégations d’assurance), ne cesse de progresser. Il représente 25 % des contrats mais pour les publics de 30 à 45 ans, qui représentent le plus grand nombre de contrats de prêts souscrits, la part des contrats alternatifs monte jusqu’à 40 % des contrats selon les réseaux bancaires. En parallèle, la part des contrats groupe diminue régulièrement et ne représente plus la seule norme sur le marché ;

  • cette concurrence n’a cependant pas remis en cause la part de marché prépondérante des réseaux bancaires, qui ont rapidement revu leur offre sur leurs contrats groupes bancaires, en pratiquant parfois un alignement sur le prix du contrat alternatif externe ou en développant leurs propres contrats alternatifs internes, ce qui n’a profité que marginalement aux assureurs externes, qui n’ont pas la même relation avec le client et ne sont pas à l’origine des opérations de crédit ;

 

• les tarifs des contrats emprunteur, contrats groupes bancaires ou contrats alternatifs, ont considérablement baissé, au bénéfice de la majorité des emprunteurs, avec des baisses allant de 10 % à 40 %, tout en conservant une excellente couverture des garanties, voire en les renforçant. Mais cette baisse des tarifs reflète toutefois des réalités contrastées : les contrats alternatifs affichent très souvent de fortes segmentations et leurs courbes de tarifs moyens – de moins de 70 € à plus de 1 000 € par an – correspondent à la prise de risque âge par âge, fonction de la catégorie socio-professionnelle ou encore du caractère fumeur/non-fumeur. En revanche, les contrats groupes bancaires continuent dans leur grande majorité à afficher des tarifs moyens assez concentrés, entre 200 € et 400 € même si on constate une baisse des tarifs sur les moins de 40 ans et une hausse pour les plus de 50 ans, ce qui pousse certains opérateurs à évoquer le risque de démutualisation.

Exemples de tarifs pratiqués en 2019 et comparaison entre contrats d'assurances de prêt groupes bancaires et contrats d'assurances alternatifs externes

Assurance emprunteur et Loi ASAP

La nouvelle loi ASAP vise à protéger davantage les emprunteurs, en consolidant les modalités de résiliation du contrat d’assurance, en renforçant le devoir d’information des établissements vis-à-vis de leurs assurés, et en prévoyant davantage de sanctions en cas de non-respect de ces obligations.

Loi ASAP et Assurance Emprunteur ?

La loi Asap intervient sur la date d’échéance annuelle du contrat d’assurance. Le droit de résiliation annuel de l’assurance emprunteur, issu de l’amendement Bourquin, restait flou sur ce point. Après maintes tergiversations, la nouvelle loi tranche donc la question de la date d’échéance. Celle-ci peut être « la date anniversaire de l’offre de prêt, ou toute autre date d’échéance prévue au contrat », comme le souhaite l’emprunteur.

Mais ce n’est pas tout. Un « devoir d’information annuelle » de l’emprunteur est aussi instauré. Les professionnels de l’assurance, qu’ils soient banquiers ou assureurs, vont devoir informer les emprunteurs, chaque année, de leur droit de résiliation annuelle de leur assurance de prêt. « C’est une bonne chose, puisque la loi reste complexe et que cela permettra aux assurés d’avoir des précisions pratiques sur les modalités de cette résiliation (date d’échéance prévue au contrat ou date de signature de l’offre de prêt, préavis, accord du prêteur sur l’équivalence de garanties) », se félicite le courtier Securimut.

Comment Bien Choisir Son Assurance Prêt Immobilier ?

Souscrire un prêt immobilier nécessite la mise en place d’une assurance emprunteur dans l’écrasante majorité des cas. Cette dernière prend le relai si vous vous trouvez dans l’incapacité de rembourser votre capital dû, suite à un accident de la vie. Mais attention ! Tous les contrats ne se valent pas et le tarif ne doit pas être votre seul point de comparaison. Cette vidéo vous rappelle les principaux critères à prendre en compte pour bien choisir votre assurance de prêt immobilier.

Les assurés ont maintenant la possibilité de changer d’assurance emprunteur si les conditions sont respectées.