Même s’il tend actuellement à ralentir, le marché immobilier de l’Hexagone se porte plutôt bien depuis des années. Et quand quelqu’un parle d’investir dans la pierre, il s’agit le plus souvent d’une dette immobilière. En fait, la contribution des ressources humaines est généralement insuffisante pour mener à bien une telle opération. Or, le coût d’un prêt immobilier est conséquent, et il varie en fonction de la durée du prêt et du taux d’intérêt utilisé. Etant donné que les taux d’intérêt ont l’habitude de revenir à des niveaux plus élevés, notamment à cause de l’inflation, il est nécessaire de constituer un dossier de demande de prêt afin d’obtenir un crédit immobilier. Les frais d’annexe initiaux entrent à ce moment-là. Les banques imposent fréquemment ce qu’elles appellent des « frais de dossier ». Le montant peut vite monter à plusieurs centaines d’euros, voire plus de mille euros, s’ils ne dépassent généralement pas 1 % du montant du prêt hypothécaire. Cependant, gardez à l’esprit que vous pourrez peut-être négocier ces frais de dossier ou peut-être les faire renoncer.
Les frais de notaire sont une composante essentielle.
Contrairement aux frais de dossier, les frais de notaire s’avèrent absolument nécessaires dans le cadre d’un achat immobilier. Appelés aussi frais d’acquisition, ils s’ajoutent à la facture finale et doivent être pris en compte par l’acheteur. Ils sont majoritairement constitués de taxes et prélèvements destinés aux collectivités locales (départements et collectivités). Ces taxes constituent la majorité des honoraires d’un notaire et peuvent varier en taux selon la localisation du bien immobilier en question. Le reste est constitué des honoraires du notaire, ou de la part qui lui est versée à l’issue de la transaction. Encore une fois, un taux est appliqué et il varie en fonction de la taille de la transaction. Ainsi, le taux est de 0,79% pour toutes les transactions supérieures à 60.000 euros, contre 3,87% pour les transactions inférieures, disons, à 6.500 euros. A noter que le notaire a la possibilité d’appliquer une décote pouvant aller jusqu’à 20% de son salaire si le montant investi est supérieur à 100 000 euros.
Assurance des emprunteurs et autres frais bancaires
Un crédit immobilier doit également prendre en compte les frais liés à l’assurance emprunteur. Sur le plan juridique, cependant, la signature d’un tel contrat d’assurance n’est pas obligatoire. Cependant, en réalité, les banques voudront cette garantie. Cette assurance emprunteur permet à la banque d’être protégée en cas d’invalidité, d’incapacité de travail ou de décès. Le prix d’un tel contrat varie en raison d’un certain nombre de facteurs. L’âge, la santé, la carrière, la durée du prêt et le montant du prêt ne sont que quelques facteurs pris en considération. Cette assurance peut représenter jusqu’au quart du montant total du crédit immobilier selon le taux d’intérêt utilisé et les mensualités demandées. En d’autres termes, c’est quelque chose à considérer avant de faire un achat immobilier. N’oubliez pas que le coût de l’assurance emprunteurs peut être diminué en jouant sur le marché, et qu’il est désormais possible de l’obtenir auprès d’un assureur autre que la banque qui vous a consenti le crédit. Lorsque vous parlez de banque, n’oubliez pas de prendre en compte les frais bancaires associés à l’ouverture d’un compte potentiel afin d’obtenir votre crédit hypothécaire.
Les frais supplémentaires qui peuvent être encourus lors de l’obtention d’un prêt hypothécaire
De plus, il y a les soi-disant frais de garantie. Ceux-ci protègent la banque en cas de non-paiement des obligations mensuelles de l’hypothèque ; elles prennent souvent la forme d’une hypothèque ou d’un avertissement. Calculez 1,5 % du montant total du crédit pour l’hypothèque, et de 0,8 % à 1 % pour la caution, en général. Une fois le contrat de vente signé, vous devrez également vous acquitter des honoraires de l’agent si vous faites appel à une agence immobilière. Enfin, si vous souhaitez contacter un avocat spécialisé en succession, celui-ci vous facturera des frais de justice. Néanmoins, étant donné que ce professionnel mettra tout en œuvre pour obtenir le financement immobilier le plus avantageux, cette approche peut s’avérer payante. Habituellement inférieure à 1 % du montant total du prêt immobilier, la somme peut rapidement monter à plusieurs centaines d’euros, voire plus, à mille euros. Cependant, gardez à l’esprit que vous pourrez peut-être négocier ces frais de dossier ou peut-être les faire renoncer.