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Crédit pour l’immobilier : à partir du 1er juillet, on pourra emprunter un peu plus.

À partir de vendredi, le taux d’intérêt maximum qu’une banque peut prêter à un particulier augmentera d’environ 0,15 à 0,20 %. Un choix qui doit permettre aux ménages de continuer à devenir propriétaires face à l’inflation.

Le taux d’intérêt en évolution

La Banque de France a déconseillé d’augmenter les taux à ce niveau mesurablement élevé d’effet d’éviction (c’est-à-dire de refus de crédit) si les prêteurs et les banques voulaient voir les plafonds de taux augmenter davantage pendant cette période de flambée des taux d’intérêt.

La Banque de France a déconseillé d’augmenter les taux à ce niveau mesurablement élevé d’effet d’éviction (c’est-à-dire de refus de crédit) si les prêteurs et les banques voulaient voir les plafonds de taux augmenter davantage pendant cette période de taux d’intérêt flamboyants. À partir du vendredi 1er juillet, la marché du crédit immobilier va souffler un peu. Cependant, ce n’était pas la bulle d’oxygène que les experts avaient anticipée. A partir du 1er juillet en France, le taux d’intérêt le plus élevé qu’une banque peut prêter à un particulier augmenterait « de 15 à 20 points de base environ, selon la durée ».

En réalité, ce taux passera de 2,40% à 2,55% voire 2,60% pour les prêts d’une durée de 20 ans ou plus, ce qui est le plus couramment accordé. Le plafond sera fixé à 2,58% ou 2,63% pour les crédits entre 10 et 20 ans (contre 2,43% aujourd’hui). Chaque trimestre, l’institution financière calcule un taux plafond qui reflète les taux d’intérêt moyens observés au cours des trois mois précédents. Il comprend toutes les dépenses liées au crédit, y compris les taux d’intérêt, l’assurance emprunteur, les frais de garantie (caution, hypothèque) et de dossier.

Cette hausse est donc logique compte tenu de la flambée actuelle des taux d’intérêt. Ils sont passés en moyenne de 1,38 % en mai avant l’assurance à 1,06 % en décembre 2021. Cette loi sur les taux d’intérêt maximum a été créée pour prévenir les coûts d’emprunt excessifs et protéger les emprunteurs, selon la Banque de France Récemment, des fonctionnaires de justice et des représentants de sociétés de prêt sont venus ensemble pour exprimer leur souhait de déclaration de circonstances exceptionnelles qui permettrait un nouvel avancement au 1er juillet. Nous ne prenons cependant pas en compte cette étape quantifiable d’effets d’éviction (rejets de crédits) liés à ces taux plafonds.

Banquets et courtisans insatisfaits

En outre, un certain nombre de réseaux bancaires ont déjà cessé d’accorder du crédit, notamment HSBC, BNP Paribas, la Société Générale et sa filiale Crédit du Nord, qui envoient des courtiers. La Fédération bancaire française (FBF), qui juge le nouveau taux d’intérêt maximum « insuffisant », affirme que le dispositif « ne doit pas devenir un mécanisme d’exclusion des ménages pour le financement de leurs projets économiques ».

La Banque de France ne constate pas de baisse du volume de crédits produits. Elle continue d’être historiquement très élevée et augmente de plus de 6,5% sur une base annuelle, pointant le manque de rationnement de l’institution. On constate également que les associations entre emprunteurs et familles ne se sont pas prononcées sur les effets potentiels d’une expulsion.

Burn out et assurance emprunteur

L’épuisement professionnel, souvent appelé syndrome d’épuisement, est une maladie mentale qui se manifeste de plusieurs façons. Elle peut se manifester une seule fois ou souvent, et chaque patient peut ressentir la maladie différemment en termes de symptômes. Elle rentre ainsi dans la catégorie des maladies désignées comme « non objectivables ». Malgré le fait que certains assureurs peuvent considérer cette pathologie comme un risque médical en augmentation.

Questionnaire sur la santé, le défaut de paiement hypothécaire et l’épuisement professionnel

L’épuisement professionnel, parfois appelé état d’exaltation au travail, relève de la même catégorie que la dépression en tant que maladie mentale. Mais qu’il s’agisse d’un incident singulier ou récurrent, il est important de le mentionner lors des formalités d’assurance de prêt.Vous devez remplir un questionnaire de santé similaire au questionnaire dépression afin de permettre au médecin consultant de l’assureur d’évaluer et de comprendre le plus précisément possible votre état de santé (voir les éléments demandés). En fait, plus l’assureur a de matériaux sous son contrôle, plus il sera préparé à faire une proposition d’assurance. Ainsi, Solidaires Assurances vous propose des conseils pour constituer votre dossier médical afin de raccourcir la durée de vos soins.

Convention AERAS et burn-out

L’objectif de la Convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) est d’augmenter l’accès à l’assurance prêt immobilier, notamment pour ceux qui craignent l’épuisement professionnel ou l’épuisement professionnel.

Pour les crédits immobiliers, les crédits à la consommation et les crédits professionnels, la Convention AERAS est applicable dans des circonstances particulières.

Mais il est possible que votre dépression empêche l’assureur d’honorer les garanties habituelles du contrat. Dans cette situation, votre questionnaire Burn Out de santé sera automatiquement évalué au deuxième niveau (AERAS Niveau 2) par l’assureur et un service médical spécialisé. Votre dossier médical sera transmis au troisième niveau (AERAS Niveau 3) à la demande d’un pool d’assureurs si aucune solution d’assurance ne peut être établie.

Les dispositions de la Convention AERAS sont respectées par l’ensemble des assureurs partenaires de Solidaires Assurances.

Vous pouvez lire notre article sur la Convention AERAS pour plus d’informations à ce sujet.

Prêt immobilier surprime et épuisement professionnel

En cas de Burn Out, l’assureur peut demander une contribution complémentaire. Il est important de noter que chaque compagnie d’assurance a son propre taux de majoration. C’est pourquoi nous vous conseillons de contacter de nombreux assureurs afin de comparer leurs offres et propositions pour les diabétiques.

Un mécanisme de suppression des surtaxes existe dans le cadre de la Convention AERAS et sous réserve de contraintes financières. Ce système permet de limiter les majorités premières d’assurance.

5 bonnes raisons d’investir dans l’immobilier neuf.

1. Un investissement sans risque

L’immobilier neuf offre une haute efficacité énergétique grâce à des matériaux isolants et une conception réfléchie. Un autre avantage de l’immobilier neuf est l’abondance de garanties qui servent d’indicateurs de tranquillité d’esprit. Le promoteur est responsable de toutes les actions nécessaires et des coûts afférents dans le cas où des travaux liés à la construction deviendraient nécessaires.

En revanche, les biens immobiliers désuets nécessitent le plus fréquemment des rénovations, que ce soit pour remettre au goût du jour la maison ou pour améliorer son efficacité énergétique. De plus, un bien plus ancien peut présenter des défauts non apparents au moment de l’achat et nécessiter des travaux qui restent à la charge de l’investisseur, même s’il ne s’agit pas nécessairement de vices cachés.

2. Utilisez le crédit pour investir

Contrairement à un placement financier, il est envisageable d’investir dans l’immobilier à crédit. Le montant investi dans le bien immobilier peut être emprunté, la mensualité couvrant tout ou partie des obligations de remboursement. Une fois le prêt immobilier entièrement remboursé, vous disposerez d’un héritage immobilier après avoir fait un petit effort pour économiser de l’argent.

De plus, en empruntant tout ou partie du prix d’achat, vous faites un achat plus important que ce que vous auriez pu faire avec vos seules économies personnelles. C’est ce qu’on appelle l’effet de levier du crédit.

3. Payez vos impôts

Plusieurs dispositifs déflationnistes encouragent l’investissement dans l’immobilier neuf :
Le dispositif Pinel permet une déduction fiscale de 12 %, 18 % ou 21 % du coût du logement pour une durée de location minimale de six, neuf ou douze ans. En fonction de circonstances particulières (ressources locatives, contraintes géographiques du bien et plafond salarial), la loi Pinel autorise la location des logements vacants.

Par ailleurs, l’achat d’un bien immobilier neuf permet à l’acquéreur de bénéficier de frais de notaire réduits : 2 à 3 % du prix du neuf contre 6 à 7 % dans l’ancien. Certaines collectivités locales accordent également une exonération portant sur une partie de la taxe foncière les deux premières années afin d’encourager la construction de logements neufs.

4. Constituer un héritage durable

L’immobilier est un investissement sûr puisque sa valeur augmentera probablement avec le temps. Une maison neuve a plus de chances de prendre de la valeur car elle ne nécessite pas de travaux de nivellement, notamment en matière de rénovation énergétique. Divers certificats attestent du haut niveau d’exigence en matière d’immobilier neuf. Cela encourage la créativité et permet d’envisager une valeur ajoutée.

Les biens immobiliers sont transmis aux héritiers et descendants d’une personne dans le cadre d’un arrangement patrimonial. Détenir un patrimoine par l’intermédiaire d’une société civile d’investissement (SCI) vous permet également de bénéficier de conditions de transmission avantageuses.

5. Obtenir un loyer locatif

Une fois le prêt immobilier entièrement remboursé, l’investisseur verra les loyers bruts, sur lesquels il bénéficiera d’une décote de 30% (50% en LMNP avec le BIC). Cela réduit l’imposition du revenu imposable et augmente la valeur du loyer local.

Propriétaire ou locataire ?

Vous hésitez entre acheter ou louer votre résidence principale ? Être propriétaire présente plusieurs avantages, tant au niveau du confort que sur un plan plus patrimonial. Pourquoi devenir propriétaire de sa maison ? Quels sont les avantages de l’achat ?

Choisir sa déco sans y penser

Lorsque vous êtes propriétaire, vous êtes chez vous. Vous pouvez peindre un mur, changer la couleur de la peinture ou tuer un cloison. Il n’est pas nécessaire de demander l’autorisation de qui que ce soit pour effectuer des travaux d’amélioration. Vous avez toute liberté tant que vous respectez les règles d’urbanisme et le contrat de copropriété.

Investir dans la conception de sa maison

Décoration, mobilier sur mesure, agencement : lorsque vous êtes locataire, vous êtes responsable de l’ensemble de ces frais.
Vous pouvez bien entendu demander une compensation au propriétaire de l’huissier sous forme de don monétaire ou de restitution sur le loyer. S’il refuse, vous devrez payer vous-même les travaux si vous êtes sérieux. Et vous ne pourrez pas récupérer votre argent une fois que vous aurez quitté les lieux. Votre bailleur, quant à lui, bénéficiera d’un bien immobilier plus attractif.

Lorsque vous êtes propriétaire d’un bien, vous bénéficiez directement des améliorations que vous y apportez, plutôt que par l’intermédiaire d’un bailleur tiers.

Investir à long terme et économiser sur le loyer

Chaque mois, le locataire verse une allocation, qui est ensuite investie dans les « fonds perdus ». En revanche, lorsque vous réglez une facture de carte de crédit, celle-ci est composée d’une partie d’intérêts (« perdue ») et d’une partie de capital (qui vient augmenter votre patrimoine).
Il suffit que vous réussissiez financièrement si le montant de votre salaire précédent est supérieur au montant des intérêts de votre prêt.

Chaque mois, les économies qui en résultent sont complétées par la possibilité d’une plus-value. Vous valorisez ainsi un capital à long terme.

Investir dans une valeur refuge pour votre argent

Par rapport à d’autres investissements, la pierre se protège et s’apprécie dans le temps. Même si les prix de l’immobilier peuvent chuter dans certains cas, la baisse est rarement supérieure à 5% à 10%. La perte subie dans le cas d’un placement en bourse pourrait être beaucoup plus importante.

Se préparer pour la retraite

Lorsque vous prenez votre retraite, vos revenus actifs diminuent d’un tiers en moyenne. Être propriétaire d’une maison tout en remboursant une hypothèque vous permet d’étirer davantage votre budget. Vous bénéficiez d’un complément de revenu « virtuel » puisque vous n’avez pas à verser de salaire.

Profiter de « l’effet boule de neige »

Acheter un studio, puis le revendre pour acheter un T3, et ainsi de suite jusqu’à avoir une grande maison familiale : être propriétaire le plus tôt possible permet d’augmenter son apport personnel au fur et à mesure que ses revenus augmentent. Une belle façon d’accompagner votre parcours résidentiel !

Rappel sur la loi Lemoine

Résilience, questionnaire de santé, droit à l’oubli sont autant de dispositions de la loi Lemoine qui vont modifier sensiblement l’assurance emprunteur d’ici 2022 !
La proposition de loi Lemoine a finalement été adoptée après plusieurs revirements ! Le contrat d’assurance emprunteur restera en vigueur à tout moment, le questionnaire de santé ne sera plus exigé pour la majorité des prêts immobiliers, et les délais d’exercice du droit à l’oubli seront aménagés.

En 2022, la loi Lemoine est enfin adoptée.

Pour le plus grand plaisir des associations de défense des consommateurs, un projet de loi destiné à accroître la transparence et à simplifier le marché de l’assurance-crédit a finalement été adopté en février 2022.

Cette proposition a été soutenue par Patricia Lemoine, membre de l’Ensemble Agir, et a déjà été approuvée par l’Assemblée nationale en novembre 2021 à la quasi-unanimité.
Malheureusement, elle avait été rejetée par la commission des affaires économiques du Sénat après une deuxième lecture en janvier 2022.

Cependant, c’était un élément clé du projet Lemoine, et il n’a pas été inclus dans la législation que les sénateurs ont finalement approuvée. Le renforcement de l’information pour les assurés avait cependant été préservé, et un amendement complémentaire déposé par le groupe Les Républicains a été accepté, confirmant la suppression du questionnaire médical pour les assurés.

Mais depuis lors, à la grande surprise de tous, l’Assemblée nationale et le Sénat ont pu conclure des ententes plus agréables, comme en témoigne le fait que la proposition de loi Lemoine, qui prévoyait la possibilité de recourir en tout temps à l’assurance hypothécaire, a finalement été approuvé en commission mixte le 3 février 2022, après quelques ultimes révisions. Quelques jours plus tard, le 17 février 2022, la confirmation finale a été mise en œuvre.

Le langage de définition a été adopté le 28 février et officiellement publié le 1er mars sous le nom de « Loi n° 2022-270 du 28 février 2022 pour un accès plus équitable, simple et transparent au marché de l’assurance emprunteur ».

Avec le passage de la loi Lemoine, l’assurance emprunteur est désormais capable de répondre à tout moment.

L’aspect le plus attendu de la loi Lemoine est la possibilité pour toute personne ayant sollicité un prêt immobilier à usage résidentiel ou mixte de disposer à tout moment de sa couverture d’assurance emprunteur (habitation et professionnel).

Avant cela, il n’y avait que deux façons de modifier une assurance de prêt :

à tout moment, mais uniquement la première année suivant la signature de l’offre de prêt, grâce à la loi Hamon de 2014 ;

Grâce à la loi Bourquin de 2017, uniquement à l’échéance du contrat et une fois par an.

Sauf dans ces deux cas, il n’a pas été en mesure de récupérer son assurance crédit dans le passé.

Tout change avec la loi Lemoine !

Cette loi marque une avancée significative pour les emprunteurs en permettant un refinancement infra-annuel, ce qui signifie que les modifications des conditions de crédit sont autorisées à tout moment sans restriction pendant la durée du crédit, à compter des dates suivantes :

le 1er juin 2022 pour les offres de prêt signées après cette date ;

Pour les offres de prêt signées avant le 1er juin 2022, le 1er septembre 2022.

Pour plus de transparence, tous les organismes (banques et assurances) devront désormais afficher le coût de leur assurance garant pendant une durée de huit ans et seront tenus de notifier chaque année aux assurés leur droit de résilier leur contrat.

Choisir votre assurance de prêt

Quel est le meilleur moyen de comparer son assurance prêt sans garantie ?

L’assurance de prêt est conçue pour vous protéger pendant le remboursement de votre prêt immobilier en cas de décès, d’invalidité, ou de perte totale et irréversible d’autonomie (ADI et PTIA). Outre les garanties de base exigées par le prêteur, telles que le décès et la PTIA, les garanties d’invalidité permanente partielle ou totale (IPP et IPT), ainsi que d’incapacité de travail temporaire et totale, sont couramment incluses (ITT). Une police d’assurance efficace offrira une réclamation forfaitaire plutôt qu’indemnisée. Ces garanties permettent à l’emprunteur d’être protégé pendant la durée de son prêt immobilier.

Comment savoir combien vous coûtera votre assurance prêt immobilier ?

Il est primordial de distinguer deux formes d’assurance : l’assurance groupe et l’assurance déléguée, afin de faire le meilleur calcul possible pour l’assurance de vos emprunteurs.
L’assurance de prêt groupe de votre banque assure une tarification cohérente et uniforme du prêt. Le terme « assurance calculée » fait référence à une assurance calculée sur la base du capital de départ. Pour tous les emprunteurs qui choisissent un contrat collectif, la formule de calcul reste la même.

L’assurance déléguée (ou individuelle) d’emprunt se caractérise par des cotisations dont le montant est réévalué chaque année. Le calcul est basé sur le capital encore dû, et non sur le capital de départ. Le taux d’intérêt est plus élevé au début du prêt, mais il diminue progressivement au fil du temps.

Avez-vous déjà essayé une simulation de crédit ?

Et vous avez la solution : l’idéal est d’utiliser un comparateur d’assurance de prêt et d’évaluer son coût sur une période de 10 ans pour déterminer le taux le plus avantageux entre une assurance capital initial basée sur le crédit et une assurance capital basée sur la dette.

Calculez votre capacité de remboursement.

Pour obtenir un logement sans bouleverser votre situation financière, vous devez d’abord déterminer votre capacité de remboursement. Il est déterminé par votre régime d’équivalence (si vous en avez un), vos revenus et vos dépenses. Une fois la mensualité du nouvel emprunt prise en compte, les banques estiment que vos dettes ne doivent pas dépasser le tiers de vos ressources. C’est une hiérarchie d’importance qui peut changer quelque peu selon les niveaux de revenu.
Si vos ressources sont limitées, votre taux de réinvestissement devrait être plus proche de 20 % afin de maintenir un niveau de vie confortable. Avec des bénéfices confortables, la banque sera plus solvable avec ce taux de 33 %. Un exemple concret : pour déterminer votre mensualité future, utilisez le loyer actuel comme point de départ. Si vous êtes déjà propriétaire d’un logement ou si votre état de santé vous empêche de trouver une police d’assurance, vous pouvez toujours mettre sous séquestre un de vos biens pour couvrir le crédit en cas de défaillance de l’emprunteur.

Le rachat de crédit immobilier

Vous avez récemment contracté un prêt immobilier et depuis, vous constatez que les taux d’intérêt ne cessent de baisser, ce qui rend votre café du matin plus amer que d’habitude.
Puis un jour, dans une conversation, vous avez entendu qu’un ami d’un ami connaissait un ami qui travaillait dans une banque, et il parlait de rachat de crédits immobiliers.
Cette méthode peut parfois vous permettre d’économiser beaucoup d’argent sur les mensualités de prêt en transférant votre crédit d’une banque à une autre. Regardons cela en détail.

Qu’est-ce qu’un rachat de crédit immobilier ?

Le rachat de crédit immobilier consiste à s’adresser à une banque concurrente avec des conditions de financement plus avantageuses et à proposer de racheter son prêt. L’objectif est d’économiser de l’argent en obtenant des taux d’intérêt plus bas qu’auparavant.
Lors d’un rachat de crédit, vous avez deux possibilités :

  • Réduisez le montant de vos remboursements mensuels : Chaque mois, vous paierez moins sur votre prêt que ce que vous payiez dans le cadre de votre précédent contrat.
  • Durées de prêt plus courtes : Vous avez également la possibilité de continuer à effectuer des versements mensuels du même montant mais de rembourser votre prêt plus rapidement grâce aux nouveaux taux d’intérêt plus avantageux. C’est une excellente solution pour ceux qui veulent s’endetter dans les plus brefs délais.

Un rachat de crédit immobilier n’est pas la même chose qu’une renégociation de crédit immobilier, qui se fait directement auprès de votre banque actuelle. Avec des taux de crédit immobilier anormalement bas (malgré une tendance à la hausse depuis le début de l’année), de plus en plus d’emprunteurs se tournent vers les rachats.

Quand faut-il envisager de racheter son crédit ?

La clé pour réussir à économiser beaucoup d’argent grâce au rachat de crédit immobilier est de ne pas attendre trop longtemps pour aller ailleurs.

En effet, plus vous attendrez, moins un rachat sera rentable pour vous. Parfois, le coût d’un repo peut dépasser ce que vous pouvez obtenir en changeant de banque. Il est généralement recommandé de rembourser dans le premier tiers de votre limite de crédit. Par exemple, si la durée de votre prêt est de 18 ans, il est plus probable qu’il soit rentable de racheter au cours des 6 premières années.
De même, privilégiez les banques ayant des taux d’intérêt inférieurs d’au moins 1 point à votre taux actuel (ou d’au moins 2 points inférieurs si vous optez pour un rachat dans le dernier tiers de la durée du prêt).

Quel est le coût lors d’un rachat de crédit ?

Le rachat de crédit immobilier n’est pas gratuit ! Les coûts associés à ce changement et les économies réalisées grâce à des taux réduits doivent être soulignés. Vous pourrez alors déterminer sa véritable rentabilité.
Voici les frais qui s’appliquent lors de l’achat d’un prêt :

  • Indemnités de remboursement anticipé (IRA) : Votre banque applique cette pénalité lorsque vous résiliez votre contrat de prêt par anticipation.
  • Frais de garantie : Ici, tout dépend du type de garantie que vous offrez. Si l’opération est sécurisée par piquetage, les frais de notaire (environ 2% du montant du rachat) servent à libérer, c’est-à-dire que le piquetage prend fin.
  • Frais administratifs : Votre banque peut vous facturer des frais administratifs, généralement autour de 1 % du montant du prêt.

Ces frais doivent être estimés afin de calculer la rentabilité de votre rachat de crédit. Ils vous permettent d’effectuer des simulations de rachat, qui vous donneront une idée précise des économies que vous pourrez réaliser.

Dernière question sur l’enquête assurance santé emprunteurs : comment vont évoluer les taux à partir de juin 2022 ?

La loi Lemoine, une réforme de l’émancipation, entre en vigueur le 1er juin et l’une de ses principales dispositions est la suppression du questionnaire de santé dans des situations particulières. Face à la difficulté de mettre en place une tarification des risques, les assureurs doivent s’adapter sans surcharger financièrement leurs emprunteurs.

Des réductions allant jusqu’à 25 % sont disponibles.

La loi, votée par le Parlement le 28 février pour un accès plus équitable, facile et transparent au marché de l’assurance-crédit sans garantie, entrera en vigueur le 1er juin 2022. Cette réforme est une véritable révolution du marché puisqu’elle consacre non seulement contrats d’assurance, rendant obsolètes les amendements Hamon et Bourquin, mais elle supprime également le dépistage médical pour les prêts inférieurs à 200 000 euros remboursés avant le 60e anniversaire de l’emprunteur.

A partir de juin, les nouveaux demandeurs du prêt précité n’auront plus à remplir de questionnaire de santé pour adhérer à une police d’assurance couvrant leur dette hypothécaire. Il s’agit d’une avancée significative pour ceux qui sont malades ou ont été malades dans le passé et qui ont été stigmatisés par les compagnies d’assurance en raison de leurs antécédents médicaux.

Alternativement, le risque pour la santé est critique dans la détermination de la tarification.
Que peuvent faire les assureurs pour maintenir leur compétitivité tout en maintenant une politique tarifaire favorable aux banques ?

Stratégies tarifaires dans le cadre de la loi Lemoine

Les bancassureurs externes ont pour politique commerciale de segmenter leurs offres afin de proposer une tarification adaptée au profil de chacun. La fin du processus de sélection médicale nie cette segmentation en obligeant les assureurs à faire une mutualisation sur les clients concernés par la mesure, ce qui peut entraîner une majoration de 25% pour ceux qui ne sont pas en bonne santé.

Cette augmentation spectaculaire des tarifs est clairement la pire des stratégies, car elle risque de priver les assureurs de la clientèle la plus jeune, qui représente les risques les moins élevés et apparaît donc comme la plus rémunératrice.
Certains assureurs estiment que renoncer à des clients disposant de crédits inférieurs à 200 000 euros est une alternative risquée, car ils représentent plus de la moitié du marché du crédit immobilier.

D’autres acteurs interviendront et utiliseront d’autres critères que la santé pour évaluer le risque : âge, statut socio-économique, pratique d’un sport à risque, tabagisme, désormais inclus dans les questionnaires médicaux mais non inclus dans les données de santé, malgré la fait qu’il informe sur les risques potentiels pour la santé.

Avec l’adoption de la loi Lemoine, la souscription à un contrat d’assurance de prêt immobilier évolue. La suppression de l’examen médical oblige les assureurs à modifier leurs questionnaires d’adhésion afin d’appliquer une tarification plus proche des risques encourus par le client, en évitant une surtaxe qui pourrait empêcher le client d’obtenir un crédit.

Est-il possible d’obtenir un prêt après 50 ans ?

Toute personne âgée de plus de dix-huit ans peut légalement signer un contrat de prêt. Par ailleurs, en raison de la nécessité de s’adapter au vieillissement de la population, les établissements de crédit accordent de plus en plus de crédit aux seniors de 60 ou 65 ans qui souhaitent acheter une maison ou un appartement.

Cependant, obtenir un prêt immobilier de grande valeur avec une longue durée de remboursement est plus difficile. En effet, la retraite s’accompagne souvent d’une baisse de revenus. Or, ce critère est essentiel pour les banques dans la détermination de la capacité d’emprunt et de remboursement d’un client. De plus, la banque estime qu’il est plus risqué d’accorder à un retraité un prêt sur 10, 15 ou 20 ans, selon son espérance de vie.

Dans des circonstances similaires, elle préfère prêter à un jeune entrepreneur aux revenus limités mais au potentiel de croissance élevé.

Après 50 ans, quels sont les risques d’un prêt ?

L’accès à l’assurance peut également être plus difficile pour les personnes âgées souhaitant accéder à la propriété. Malgré les progrès de la médecine, les risques de décès et de maladies graves ou chroniques augmentent avec le temps. Les garanties décès et invalidité font donc l’objet d’une majoration, ce qui alourdit potentiellement le coût de cette assurance essentielle et l’ensemble du coût de financement.

En effet, à partir de 60 ans, la TAEA peut facturer jusqu’à 0,50% à 0,60% du capital prêté, et au-delà de 70 ans, elle peut facturer jusqu’à 1,50%, voire plus, contre 0,15% à 0,30 % pour un jeune emprunteur. Cependant, les taux d’intérêt étant désormais à des niveaux historiquement bas, il n’est pas rare que le TAEG dépasse la limite légale. Ce phénomène prive de nombreux seniors du crédit dont ils ont besoin.

Autre frein à l’assurance emprunteur, la plupart des offres, notamment les contrats bancaires collectifs, fixent l’âge maximum du client à 70 ans au terme de la durée de remboursement du crédit. Il est possible de se pencher sur des polices d’assurance spéciales qui permettent aux personnes de plus de 80 ans d’obtenir un prêt, mais soyez prêt à payer une lourde surtaxe.

Des solutions pour baisser le coût de l’assurance prêt immobilier après 50 ans

Un senior peut utiliser ses propres atouts pour persuader le prêteur et négocier des conditions favorables, sachant qu’il a la possibilité de mettre plus d’argent de côté qu’un salarié en début de carrière. Outre une épargne importante, les personnes âgées peuvent disposer d’autres actifs tels qu’une résidence secondaire, un contrat d’assurance-vie, un portefeuille de placements ou un patrimoine professionnel.

La banque peut alors émettre un nantissement, garantissant le recouvrement de sa créance. Toutefois, si l’emprunteur ne rembourse pas le prêt, le prêteur peut saisir les biens de l’emprunteur.

Enfin et surtout, l’emprunteur peut demander à un parent solvable d’agir comme huissier pour lui ; la banque demandera alors le remboursement à ce tiers si le débiteur principal n’est pas en mesure de payer sa dette.

Obtenir un emploi au-delà de 50 ans : l’influence de l’âge sur le crédit immobilier

Si le taux d’intérêt d’un prêt immobilier et l’âge de l’emprunteur sont liés, il est important de rappeler qu’emprunter en retard a une influence sur toutes les durées de crédit.

Exemple :

Supposons que vous vouliez emprunter de l’argent à l’âge de 60 ans. Si vous choisissez une protection qui se termine à 75 ans, vous ne pourrez pas contracter d’emprunt de plus de 15 ans. Ou, si le prêt est contracté pour une courte durée, les mensualités seront plus élevées. Cela peut compliquer l’obtention d’un prêt pour certains ménages.

De ce fait, même si emprunter et sécuriser un prêt après 50 ans est techniquement envisageable, il est tout de même préférable d’emprunter plus tôt pour obtenir un meilleur taux et de prolonger le prêt pour réduire les mensualités.